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14 Nov
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Vente à terme vs Viager : Qui gagne le match de la propriété ?

La Toussaint, moment de réflexion sur le temps qui passe et, pour certains, sur la finitude de la vie. Quelle meilleure occasion pour aborder un sujet aussi sérieux que l’immobilier… et la mort ! Aujourd’hui, nous nous intéressons à deux solutions immobilières souvent comparées, mais aux fondements bien différents : la vente à terme et le viager. Alors, laquelle choisir ? Et surtout, laquelle vous évitera de parier sur l’inéluctable ?

Vente à Terme : La Solution qui Prend son Temps, Mais Juste ce Qu’il Faut

Dans une vente à terme, l’acheteur s’engage à payer le bien sur une période définie. Pour autant, le transfert de propriété prend effet dès la signature de l’acte notarié. A cette date, l’acheteur peut donc en disposer comme il l’entend. Pas de surprise, pas de suspens morbide. Vous savez quand cela commence et surtout quand cela finit.

Exemple : M. Durand vend sa maison à M. Martin en vente à terme sur 10 ans. M. Martin verse un apport initial et paie ensuite des mensualités pendant la durée convenue. À l’acte notarié, il est pleinement propriétaire, sans passer par la case banque. Tout est réglé comme une horloge.

Viager : Quand L’Espérance de Vie Devient un Pari

Le viager, de son côté, repose sur un principe plus… incertain. Vous achetez un bien, mais ne savez pas quand vous en deviendrez pleinement propriétaire, car tout dépend de la durée de vie du vendeur. Plus le vendeur vit longtemps, plus vous continuez à payer. Ce qui, soyons honnêtes, peut rendre le processus un peu… macabre.

Exemple : Mme Dupont vend son appartement à M. Lefebvre en viager. M. Lefebvre verse une rente mensuelle tant que Mme Dupont est en vie. Si Mme Dupont atteint un âge avancé, M. Lefebvre peut continuer à payer bien au-delà de ce qu’il aurait prévu, voire dépasser la valeur du bien initial.

Les Avantages pour le Vendeur

  • Vente à Terme : La vente à terme offre au vendeur une visibilité claire sur la transaction. Il sait combien de temps le processus durera et quand il touchera le dernier paiement. Pas besoin de calculer les probabilités de longévité.
  • Viager : En revanche, dans le viager, le vendeur touche une rente à vie, mais doit vivre suffisamment longtemps pour que cela soit réellement intéressant. Un pari sur sa propre longévité qui peut paraître stressant.

Les Avantages pour l’Acquéreur

  • Vente à Terme : L’acquéreur sait qu’il est pleinement propriétaire du bien dès son passage chez le notaire et dispose donc du bien pleinement et sans réserve. L’apport et les mensualités de l’opération sont déterminé en amont. Pas de surprise, pas de délai interminable.
  • Viager : Avec le viager, l’acquéreur peut avoir un prix initial plus bas, mais ne sait jamais combien de temps durera l’engagement. Acheter en viager, c’est accepter que la propriété dépende d’une variable imprévisible : la durée de vie du vendeur.

Un Regard Cynique : Qui veut vraiment parier sur la mort ?

À la Toussaint, il est peut-être temps de se poser la question : vaut-il mieux opter pour une solution rationnelle et transparente comme la vente à terme, ou jouer un jeu de hasard avec la vie du vendeur dans le viager ?

Témoignage : « J’avais hésité entre acheter en viager ou en vente à terme, mais honnêtement, parier sur la durée de vie de quelqu’un me mettait mal à l’aise. Avec la vente à terme, je savais exactement où j’allais. Dix ans de paiements, et hop, c’était à moi. Pas de suspense macabre. » — Sophie, 45 ans.

Conclusion : Pour ou contre l’incertitude ?

En fin de compte, la vente à terme séduit par sa simplicité et sa clarté. Vous savez quand tout commence, et surtout, quand tout se termine. Quant au viager, il peut offrir un prix plus bas à l’acquisition, mais au prix d’une incertitude qui, pour certains, s’avère difficile à accepter.

Alors, si la Toussaint vous inspire une réflexion sur le temps qui passe, pourquoi ne pas envisager une solution plus sereine et structurée pour devenir propriétaire ? Après tout, la vie est déjà assez imprévisible sans devoir y ajouter les aléas immobiliers !